L'indisponibilité temporaire de certains systèmes a entraîné des retards dans le trafic aérien. Swissport, dont le siège est à Opfikon, dans le canton de Zurich, est le plus grand prestataire de services aux compagnies aériennes et aux aéroports du monde. Stefan Hartung, porte-parole de Swissport, a déclaré à Watson jeudi dernier. "Les premières analyses ont montré qu'il y a une probabilité extrêmement élevée qu'aucune donnée sensible n'ait été divulguée sur des sites Web sombres." C'est une erreur, comme le montrent les nouvelles recherches de Watson.
Derrière l'attaque se cache le gang de ransomware BlackCat, également connu dans le milieu sous le nom d'ALPHVM. Depuis mardi, les hackers maîtres chanteurs proposent à la vente toutes les données qu'ils ont capturées sur leur dark website. Selon leurs déclarations, 1,6 téraoctets (TB) sont tombés entre leurs mains.
Comme preuve de la violation des données et pour souligner leur menace, un petit extrait des données a été publié : notamment des copies de passeports de différentes nationalités, des documents de candidature et un extrait d'un rapport d'audit confidentiel. Par exemple, un tableau indique le nom, la nationalité, la religion, le numéro de téléphone et la note d'entretien. On ne peut pas encore dire avec certitude si les données proviennent de Swissport, ce qui semble très probable, ou d'un autre piratage.
Les pirates menacent de publier prochainement d'autres échantillons de données afin de mettre davantage de pression sur l'entreprise piratée.
L'attaque par ransomware de l'infrastructure informatique du bagagiste a commencé tôt jeudi matin il y a deux semaines et, selon l'entreprise concernée, a été découverte immédiatement. "Nos systèmes de sécurité informatique ont découvert l'incident à un stade très précoce, de sorte que nous avons pu prendre immédiatement des mesures de défense efficaces et donc couronnées de succès", a déclaré un porte-parole à Watson.
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